sur les traces de ceux qui nous ont précédés à Mouzillon

mécanisation

Dans une ferme du Grand-Plessix la mécanisation a commencé par les travaux de fenaison. Quelques années après la fin de la guerre 1914-1918 la faucheuse tractée par un cheval permettait un rendement sans commune mesure avec la faux de l'agriculteur.

Cette faucheuse a très rapidement été accompagnée d'une fanneuse qui permettant de faire secher l'herbe rapidement et d'une rateleuse qui permetant de faire des 'rondes' plus faciles à charger dans les charettes.

La faucheuse était aussi utilisée pour les moissons. Elle permettait de faucher les céréales et de constituter des brassées qu'il fallait ensuite asembler pour faire les gerbes. Parfois la faucheuse devenait une faucheuse-lieuse qui permettait de constituer les gerbes.

Ainsi faucheuses, fanneuses et rateleuses ont-elles allégé la charge de travail des femmes et des hommes dans les longues journées sous le soleil de juin et de juillet.

motorisation

Il semble que le premier moteur qui soit arrivé soit un moteur électique à la fin des années 20.

Ce moteur électique était mis en fonctionnement chaque jour après la traite des vaches pour l'écrémeuse et chaque semaine pour actionner la barate d'où était extrait le beurre.

Les trains de marchandises qui empruntaient la ligne de chemin de fer La Pallet-Mouzillon à partir de 1903 étaient-il tirés par une marchine à vapeur ou par une locomotive avec moteur diésel ? Quoi qu'il en soit cette motorisation était éxtérieure aux travaux habituels de mouzillonnais.

Pour les battages, M. JOUY du village des Courrières de Vallet possédait une batteuse actionnée par une marchine à vapeur. Son matériel était installé au Grand Plessix pour au moins une journée. A la fin de la guerre 39-45 Joseph PETITEAU de la Regrippièrre, cousin de M. JOUY, conduisait ce matériel. En 1947 Joseph PETITEAU et Cyrpien ROBE achètent leur matériel de batage. Mais leur matériel ne donne pas satisfaction faute d'une puisance suffisante.

En 1948 Joseph PETITEAU de la Regrippièrre passe un accord avec Marcel POHU du Rubis : Joseph PETITEAU offrait sa batteuse, Marcel POHU offrait son tracteur de marque LANZ. Ensemble ils vont pouvoir mener leur campagne de battage, allant de ferme en ferme avec leurs matéreils puissants et efficaces pour l'époque. Une poulie du tracteur actionnait la grand courroie qui transmettait le mouvement à la batteuse.

Marcel POHU avait été lui aussi en captivité en Allemagne pendant les années 1940-1945. Là il avait vu et expérimenté les techiques de motorisation dans les fermes allemandes. Aussi dès son retour à Mouzillon a-t-il investi dans un premier tracteur LANZ, puis une quizaine d'années plus tard dans un deuxième tracteur LANZ. Ainsi au Rubis, le tracteur monocylindre se faisait-il entendre dans la vallée de la Sangèze pour les grand travaux.

Quelques années plus tard Macel POHU s'est associé avec Pierre ALLARD qui possédait un tracteur FIELD-MARCHAL pour constituer un matériel de battage : tracteur, batteuse, botteleuse.

Vers 1950, Eugène VINET de l'Augerie acquit un tracteur RENAULT.

Au cours des années 1950-1952 Marcel BREGEON de la Barillière crée le premier tracteur enjambeur qui permet d'effectuer les travaux dans les vignes. Ce tracteur est visible dans le musée du vignoble au Pallet.

Fin des années 50, début des années 60, la motorisation du matériel agricole s'est largement développée.

Il fallu attendre 1965 pour qu'un tracteur arrive au Grand Plessix.